« Nous Anti-Gaspi » - La lutte contre le gaspillage en GMS.

 

Depuis le 4 mai à Rennes, il existe un nouveau concept ? Vous en avez surement entendu parler si vous êtes sensible au gaspillage alimentaire puis qu’il s’agit d’un nouveau genre de supermarché anti-gaspillage. Son but ? Vendre à sa clientèle les invendus des réseaux de distribution classiques tant provenant de la GMS, que des agriculteurs, métiers de bouche…

 

Cette nouvelle initiative répond un enjeux plus global en terme de gaspillage alimentaire qui a déjà bien évolué depuis 2016 et loi Garot de 2016 visant à mieux gérer et valoriser les invendus.

 

 

La création de « Nous Anti-Gaspi» : supermarché responsable

Ces 2 entrepreneurs, passionnés de développement durable et d’engagement éco-responsable que sont Charles Lottman  et Vincent Justin ont créé en mai dernier  « Nous anti-gaspi », le premier supermarché entièrement dédié à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

 

«  Nous anti-gaspi » est un nouveau réseau de magasins indépendant dédié à la réduction du gaspillage et à la revalorisation d’invendus. Tous les produits commercialisés au sein de «  Nous anti-gaspi » ont été refusés par les circuits de distributions traditionnels pour diverses raisons.

 

La jeune entreprise s’est donné 2 objectifs principaux :

  • Offrir une alternative aux producteurs, fabricants, distributeurs de valoriser leur invendus à un prix raisonnablement juste parce qu’ils sont refusés au sein des circuits traditionnels de distribution pour des raisons du type : défaut physique, date courte, fin de série, etc.), alors que la qualité de ces produits est intacte.
  • Permettre aux consommateurs  d’avoir le choix de consommer responsable, qualitatif tout en faisant des économies et limitant le gaspillage alimentaire.

 

Dans cette première version du supermarché «  Nous anti-gaspi » se trouvent un choix étayé et complets de produits alimentaires afin de limiter le gaspillage des fruits et légumes, des produits frais, des surgelés, des produits d’épicerie sans oublier un petit rayon vrac.

 

De nos jours, entre 5 et 10 % des aliments fabriqués par l’industrie agro-alimentaire sont écartés des réseaux de distribution voir jetés pour des petits défauts : retard à la livraison, apparence hors norme, fin de série, mauvais étiquetage, gabarit non conforme… alors qu’ils sont « propres » à la consommation.

 

Le supermarché « Nous Anti-Gaspi » est plus qu’un simple supermarché de lutte contre le gaspillage alimentaire. C’est une philosophie, une manière de consommer, d’offrir une alternative responsable et de s’inscrire dans une démarche de développement durable.

Le Leitmotiv premier de cette entreprise est avant tout la lutte contre le gaspillage alimentaire et non pas le discount comme tout le monde pourrait le croire. Donner envie aux consommateurs de s’investir dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en leur démontrant qu’ils peuvent eux aussi consommer responsable tout en mangeant des produits qu’ils n’achèteraient peut-être pas en supermarché classique et de rendre ainsi l’anti-gaspi positif et qualitatif.

 

De plus, ce nouveau supermarché  « Nous Anti-Gaspi »  s’engage également à travers l’aménagement de leur enseigne dans le développement durable par le biais de matériaux recyclés : caisses, meubles, présentoirs, cartons, bois de palette… Le magasin se veut chaleureux et convivial et tout au long du magasin figurent des panneaux explicatifs et informatifs sur le concept.

 

Mais qu’est ce qui fait qu’autant de produits peuvent se retrouver chez « Nous Anti-Gaspi » ?

 

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« Nous Anti-Gaspi » - les épiceries qui ont du sens et vont dans le bon sens

Qu’appelle t-on un produit que l’on ne peut pas vendre ? Quels sont les critères ? Comment « Nous Anti-Gaspi » parvient à racheter ces produits et quel type de produits ?

 

Voici les caractéristiques des produits invendus :

  • Produits hors normes avec de petits défauts production : exemple les courgettes trop grandes, les fruits et légumes dits « moches »…
  • Produits aux dates courtes
  • Produits en vrac sans emballages
  • Produits avec un défaut d’emballage : conserve abîmée, emballage carton déchiré…
  • Produits issus des aléas des transporteurs
  • Produits issus des aléas de production
  • Produits de qualité mais dont la DLUO est dépassée

 

A défaut d’être jeté, tous ces produits sont rachetés de 20 à 30% moins chers chez les fournisseurs, ce qui permet à l’enseigne de les revendre moins cher aux consommateurs et ainsi permettre économique et lutte contre le gaspillage. Les fournisseurs sont gagnants puisqu’ils récupèrent des fonds qui n’existaient pas auparavant et réduisent pas la même occasion leurs pertes.

 

"Nous sommes parfois sollicités par des producteurs du Sud qui souhaitent nous vendre leurs invendus. Nous ne pouvons pas conclure l'affaire à cause de la distance qui nous sépare, mais cela nous laisse penser que des épiceries anti-gaspillage peuvent très bien fonctionner en France" expliquait Charles Lottmann dans une interview donnée au site Bio à la une.

 

Les supermarchés « Nous Anti-Gaspi » ont de beaux jours à venir

 

LDUO et LDC quelles différences ?

Qu’est ce que La date limite - un marquage obligatoire par la loi ?


Le Code de la consommation est très clair à ce sujet et oblige toute entreprise qui vend ou revend des denrées alimentaire d’indiquer OBLIGATOIREMENT une date limite sur l'emballage.


Bien entendu, cela signifie que jusqu'à cette date, les aliments conservent toutes leurs propriétés sous réserve que les recommandations de stockage aient été bien suivies et que la chaine du froid n’ait pas été rompue.


Par ailleurs, il est bon à savoir que certains produits considérés comme moins périssables eux n’ont pas besoin de marquage, vous l’aurez surement remarqué sur :

  • les fruits et légumes frais non-transformés
  • les vins, liqueurs, mousseux et toutes les boissons contenant plus de 10 % d'alcool en volume
  • les chewing-gum, etc.

 

DLC : Limite de date de consommation


DLC en français signifie Date Limite de Consommation et concerne tous les aliments dits sensibles, rapidement périssables, pouvant présenter un danger pour la santé passé cette date limite de consommation.

 

Bien souvent, cela fait référence aux laitages, produits de la mer, viande fraîche, plats cuisinés non stérilisés entre autres...

 

Tous ces produits doivent avoir une DLC et doivent être retirés de la vente quelques jours avant la date fatidique.

 

La DLC est indiqué par le marquage « à consommer avant le... ».

 

DLUO : Limite de date d’utilisation optimale

 

La DLUO signifie La Date Limite d'Utilisation Optimale. Contrairement à la DLC, il n’y a pas de danger pour la santé.

 

En revanche une fois la date passée, les propriétés gustatives et nutritionnelles des aliments ne sont plus garantie sans qu’il y ait de danger pour la santé.

 

En conséquence, une fois la LDUO dépassée, la texture, le goût ou la couleur peuvent ne plus être exactement les mêmes. Néanmoins, ne soyons pas crédule pour imaginer qu’un an après une DLUO nos aliments seront propres et sans danger pour notre santé.

 

La DLUO,  est indiqué elle avec le marquage « à consommer de préférence avant le... ».

 

Les autres initiatives pour lutter contre le gaspillage alimentaire :

 

En effet, il existe depuis déjà quelques années des actions de différentes entreprises permettant de lutter contre le gaspillage alimentaire, nous vous en présentons quelques une :

 

  • Zéro-Gâchis  qui depuis 2012 propose des espaces de prix cassés pour valoriser les produits à date courte.
  • Intermarché eux ont créés le concept des fruits et légumes moches en 2014.
  • Gueules cassées et leur « étiquetage bon à consommer pas à jeter »
  • Carrefour  et leur gamme « Tous Antigaspi »

 

De nombreuses autres initiatives opèrent quotidiennement partout en France pour lutter contre le gaspillage alimentaire donc n’hésitez pas à vous informer sur le site du gouvernement ou directement sur le site « ça suffit le gâchis ».

 

Aller plus loin avec des solutions de Bio-Maintenance enzymatique en GMS

 

Afin d’accompagner les acteurs de la GMS, chez Enzynov entreprise francilienne de CleanTech – maintenance verte- spécialisée en bio-maintenance enzymatique, nous avons mis au point une gamme 100% écologique et biodégradable alliant performance, sécurité, hygiène et qualité.

 

La gamme GMS d’Enzynov est issue d’un procédé enzymatique composé de 151 enzymes agissant de manière ciblée sur les substrats pour lesquels elles ont été programmées.

 

Conscients que la GMS est particulièrement exposées aux risques sanitaires notamment à travers les rayons boulanger, boucher, poissonnerie et traiteur-fromager, nous mettons à disposition des professionnels de la GMS 6 solutions enzymatiques écologique et biodégradables à plus de 90%.

  • Opysat : Savon gel antibactérien pour les mains – élimine jusqu’à 5M de germes.
  • EnzyLight : Nettoyant - Désinfectant -Désincrustant parfumé pour sols
  • EnzyLight Mouillant : Nettoyant -Désinfectant - Désincrustant  parfumé non moussant pour sols
  • Vapowax : Nettoyant - Désinfectant  écologique pour surfaces vitrées, étagères, mobilier, caisse...
  • Xonet : Dégraissant  espaces alimentaires écologique agrée contact alimentaire : idéal en rayon traiteur ou boucherie par exemple
  • EnzyMax Pro : Nettoyant écologique tout en un agrée contact alimentaire

 

Vous aussi vous pouvez vous engager peu importe la taille de votre enseigne. Supérette, épicerie, hypermarché, supermarché… toutes nos solutions sont le fruit de 36 mois de recherche main dans la main avec la GMS pour répondre à vos besoins en bio-nettoyage et vous permettre de communiquer à vos clients sur le sujet puisque nous nous inscrivons dans une démarche RSE.

 

N’attendez plus : La bio-maintenance en GMS est à portée de mains.

 

 

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