Les professionnels du transport routier œuvrent pour la transition énergétique

Depuis plusieurs années, les professionnels du transport routier ont initié différentes démarches afin de mettre en place et d’accélérer leur transition énergétique. Chaque année, la France rejette 523 millions de tonnes de CO2 dans l’air : cette pollution, concernant tous les véhicules, provient à plus de 25 % des poids lourds.

 

Alors même que les émissions de gaz à effet de serre figurent parmi les premières causes du réchauffement climatique, la transition énergétique dans le domaine du transport routier apparaît comme une obligation : des progrès ont déjà été observés, et de nouvelles alternatives pourraient encore diminuer l’empreinte carbone des sociétés de transport.

 

Les professionnels du transport routier œuvrent pour la transition énergétique

 

Transport routier : les règles et objectifs du gouvernement

Engager les transporteurs contre les émissions de GES

Depuis janvier 2016, le programme Objectif CO2 vise à mettre en place plusieurs initiatives pour faciliter la transition énergétique dans le transport routier. Pour commencer, les entreprises sont aiguillées pour limiter autant que possible leurs rejets de dioxyde de carbone. Outre l’impact positif sur la planète, cette démarche entraîne une diminution de la consommation de carburant, réduisant logiquement les dépenses usuelles.

 

Ce programme s’accompagne d’un nouveau label, permettant aux acteurs du transport routier les mieux impliqués dans la transition énergétique d’obtenir une reconnaissance. Plus de 1 200 structures ont signé la charte « Objectif CO2, les transporteurs s’engagent », réduisant ainsi de 1,6 million de tonnes les émissions de GES.

 

Construire des véhicules moins polluants

La nouvelle norme Euro VI, réglementant les émissions de polluants liées aux camions, est encore plus stricte que les précédentes (la première version date de 1988). Depuis le 1er janvier 2014, cette norme Euro VI implique une nouvelle réduction des valeurs limites, de 50 % pour les particules, plus de 70 % pour les hydrocarbures et 80 % pour les oxydes d’azote.

 

Éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu naturel

Les premières avancées sur le processus « Éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu naturel » datent du 10 juillet 1976, au moment de la première loi sur la protection de la nature.

Cette méthode doit être sollicitée pour la transition énergétique du transport routier. À titre d’exemple, pour préserver les insectes pollinisateurs, l’État réalise des fauchages plus tardifs.

Au terme de 3 années d’expérimentation, ce processus a prouvé ses effets, puisque l’on a identifié une augmentation de 30 % de la diversité des espèces d’insectes pollinisateurs.

 

Identifier les impacts du transport routier sur l’environnement pour favoriser sa transition énergétique

La principale problématique qui freine la transition énergétique dans le domaine du transport routier concerne la pollution atmosphérique. Selon l’OMS, l’exposition aux particules fines réduit l’espérance de vie de 8,2 mois en moyenne — sans compter qu'elle est à l’origine de 6 % des décès prématurés.

 

Outre les dangers pour l’Homme (reproduction, respiration, risques cardiovasculaires), le dioxyde d’azote et l’ozone rejetés menacent aussi l’écosystème. Contre toute attente, les émissions des poids-lourds qui polluent l’air finissent également par atteindre les eaux de surface et les eaux souterraines, ce qui contribue à une pollution globale contre laquelle il faut absolument lutter.

 

En parallèle, la consommation d’espace liée au transport routier pose problème : difficultés de passage pour les usagers en centre-ville, risques supplémentaires d’accidents, problèmes de franchissement pour les animaux, modifications de la perspective et diminution de l’intérêt touristique dans certaines zones.

 

Enfin, on considère le bruit comme une pollution problématique dans le transport routier. De nos jours, on homologue encore les poids-lourds avec des normes datant de 1981.

 

De nouvelles dispositions sont à l’étude pour proposer des échelles correspondant davantage à nos connaissances actuelles, sachant que le seuil de confort acoustique est estimé à 55 dBA — et que plus d’un Français sur 6 serait exposé à des niveaux supérieurs à 65 dBA en façade.

 

La problématique des produits d’entretien : comment moins polluer tout en gagnant en efficacité ?

Pour leur confort mais aussi par obligation, les professionnels du transport routier sollicitent différents produits d’entretien plus ou moins fréquemment : des purificateurs d’air pour se sentir bien en cabine, des nettoyants et désinfectants pour leurs citernes, des shampoings pour faire briller la carrosserie et parfois même des dégraissants pour retirer des taches d’huile ou d’hydrocarbures.

 

Les solvants chimiques qu’ils utilisent posent problème et ne participent pas à la transition énergétique : ils contiennent des substances néfastes pour l’Homme et la planète, nuisant à l’écosystème, à l’équilibre des réseaux d'assainissement ou représentant une menace pour la santé humaine.

 

Si vous vous orientez vers la transition énergétique dans le transport routier, misez sur les produits d’entretien enzymatiques spécialement destinés à votre activité. Ils préservent le matériel, respectent l’environnement et votre santé. Plus efficaces que des détergents chimiques, les enzymes opèrent une réaction catalytique (accélérée) avec très peu d’eau et sans besoin de frotter. Le résultat est rapidement propre, et génère même des effets préventifs pour retarder les futurs nettoyages !

 

 

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