Nous vous en parlions au mois de Janvier, cette année nous avons décidé de vous offrir des revues de presses riches en initiatives.
Et nous ne manquerons pas à notre mission pour ce deuxième mois de l’année !
Aujourd’hui, les initiatives viendront du monde entier : France, Bénin ou encore Australie tous innovent pour recycler, protéger l’environnement et offrir des services ou produits utiles à tous.
Commençons avec la ville de Bordeaux.
#1 La marque de maroquinerie Fantôme et le recyclage des chambres à air
Vous le savez sûrement mais le vélo est un des moyens de transport le plus écologique qui puisse exister : bon marché, bon pour l’environnement et surtout bon pour la santé il est au premier plan des gestes écologiques en matière de mobilité.
Cependant lorsque nous y regardons de plus près, nous pouvons nous rendre compte que se déplacer à vélo produit tout de même des déchets.
Les magasins dédiés aux différentes réparations de vélo ne réparent plus les chambres à air mais préfèrent pour gagner du temps et de l’argent, complètement remplacer les anciennes roues par de nouvelles. Malheureusement, de cette manière-là, des centaines de morceaux de caoutchouc s’entassent au fond du magasin.
Sachez qu’à Bordeaux ce n’est plus le cas. En effet, Jenny Burke, une jeune styliste bordelaise, a souhaité contribuer à la protection de la planète en créant sa propre marque de maroquinerie avec comme matière première… des chambres à air !
Et oui, aussi difficile qu’il n’y puisse paraître, la marque bordelaise « Fantôme », propose une maroquinerie vegan, écolo et stylée grâce au recyclage des chambres à air.
#2 TonerPave et les routes recyclées en Australie
Les cartouches d’imprimantes indiquent souvent à son utilisateur qu’elles sont vides avant même que l’encre ne soit totalement terminé. Elles sont donc généralement jetées très rapidement.
C’est pourquoi une entreprise Australienne a proposé de les recycler pour une seconde utilisation à travers TonerPave.
C’est à Melbourne, en 2013, que le projet a vu le jour grâce à l’association de deux entreprises : Close the Loop, une entreprise qui valorise l’économie circulaire en fabriquant un mélange d’asphalte à base de toner recyclé et Downer, le fournisseur routier officiel de Melbourne.
Cette astucieuse association permet aujourd’hui de créer des routes pour la ville de Melbourne. En effet, la cartouche une fois mise de côté après sa première utilisation sèche et devient généralement inutilisable.
C’est cette partie qui va être recyclée et mélangée à de l’huile elle aussi recyclée pour réaliser le mélange d’asphalte utilisé par le constructeur australien.
Contrairement à ce que nous pourrions penser, cette méthode permet de consommer jusqu’à 40% d’énergie en moins que la fabrication de bitume standard.
#3 La Norvège et le recyclage des bouteilles en plastique
Pour cette troisième initiatives, ce n’est pas une entreprise mais un pays que nous allons mentionner : la Norvège.
D’après le Forum économique mondial, seulement 14% des emballages plastiques seraient recyclés sur terre. Cependant, ce chiffre ne montre pas forcément les disparités qu’il peut y avoir d’un pays à l’autre. En effet, la Norvège fait, elle, partie des exceptions. Près de 97% des bouteilles en plastique sont recyclées en Norvège et cela n’est pas dû au hasard, mais plutôt à une stratégie efficace !
En Norvège, les fabricants de bouteilles sont tous soumis à une taxe évolutive.
Comment fonctionne-t-elle ? Comme mentionnées précédemment, toutes entreprises domiciliées en Norvège doit payer une taxe évolutive. Cette taxe varie en fonction du nombre de plastique recyclé que l’entreprise réalise au court de l’année.
Par conséquent, plus la société recycle, moins cette taxe sera élevée.
C’est ainsi que la Norvège devient l’un des pays qui recycle le plus de bouteilles ! Une bouteille peut même être recyclée jusqu’à 50 fois. Alors convaincu ?
#4 Hi fly et les couverts en plastique
Nous vous avons emmené à Bordeaux puis jusqu’en Australie et en Norvège et si nous nous intéressions maintenant aussi aux compagnies aériennes ?
Il est vrai que le trafic aérien pollue que ce soit à cause du kérosène ou des plastiques utilisés à bord : brosses à dents, couverts, assiettes ou encore gobelets, tous sont des déchets plastiques plus nocifs les uns que les autres pour notre planète.
Pour contrer cette « mauvaise habitude » employée par les compagnies aériennes et réduire son impact sur l’environnement, Hi fly est l’une des seules compagnies qui a choisi d’opter pour l’utilisation de couverts en bambou ! Oui, vous avez bien lu, en bambou.
« Nous ne pouvons plus ignorer l’impact de la contamination par le plastique sur les écosystèmes, ni sur la santé humaine. » explique de CEO de Hi Fly. C’est pour cela que l’entreprise portugaise a décidé de choisir des couverts et accessoires en Bambou pour faciliter leur recyclage et leur réutilisation leur permettant ainsi de diminuer leur impact sur notre planète.
Résultat ? Près de 350 kg de déchets plastiques dispensés et ce résultat sur quatre vols seulement.
#5 L’inde et les soins hospitaliers
Pour finir cet article en beauté, nous terminerons par une initiative qui mérite d’être saluée tout autant que les autres.
Connaissez-vous le « train-hôpital » en Inde ? Ce concept n’est pourtant pas tout jeune. En effet, depuis 1991 ce « train-hôpital », circule dans les régions les plus reculées d’Inde afin de pouvoir venir en aide aux personnes atteintes de cécité, de surdité ou de handicaps divers.
Surnommé train magique, il sillonne l’Inde et va à la rencontre de différentes populations isolées et reculées afin de leur offrir des soins et cela gratuitement.
Nous pouvons comptabiliser en tout sept wagons totalement équipés pour subvenir aux besoins médicaux des futurs patients-voyageurs. Depuis aujourd’hui trois ans, ce train détient même un wagon dédié spécialement à la cancérologie.
Ce train magique a déjà soigné près de 1.2 millions de patients.
Est-ce que cela pourrait faire des émules dans les zones rurales de France à l’heure ou de nombreuses maternités voir des hôpitaux entier, ferment leurs portes ?
#6 Etienne Gay et les briques écologiques
Dû aux différentes catastrophes naturelles ainsi que les nombreux impacts négatifs que nous avons sur notre environnement, Etienne Gay, entrepreneur créatif, a souhaité offrir une solution d’avenir pour la construction : des briques réutilisables.
Fabriquées proche de la ville d’Albi, les briques en terre crue ont de nombreux avantages. Réalisées à partir d’un matériau local, elles sont isolantes au niveau sonore et thermique.
Non seulement elles permettent de bien isoler mais elles sont surtout réutilisables.
C’est en cherchant dans les savoir-faire du passé qu’Etienne Gay à trouver cette fameuse recette ! Briquetier, cet entrepreneur peut concevoir plus de 600 000 briques par an grâce à sa machine innovante.
#7 Spark et les toilettes qui produisent de l’électricité
Souvent mal évacués et caractérisés comme polluants, les excréments humains polluent et sont un réel problème.
Savez-vous par exemple que les poissons pêchés dans les grands lacs aux Etats-Unis présenteraient des traces de Prozac (médicament humain) dans leur cerveau ?
Mais comment est-ce possible ? Des résidus de ces composants chimiques se retrouvent dans l’eau souillée rejetée dans les lacs et cours d’eau et s’infiltrent peu à peu dans la chaîne alimentaire.
Et si nos excréments ne se contentaient pas de polluer mais pouvaient produire de l’électricité ?
Grâce à l’invention de Spark, un cabinet d’architectes à Singapour, il est désormais possible de transformer les excréments en électricité.
Comment est-ce possible ? Spark a inventé des toilettes d’une superficie de 13m2 offrant la possibilité aux utilisateurs de créer un biogaz avec leurs propres excréments.
Un seul de ces toilettes permettrait de générer assez d’électricité pour 8 logements différents vous imaginez ?
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