Zoom sur la restauration rapide et le tri des déchets d'ici 2021!

Avec plus de 30 000 points de vente en France et plus de 6 milliards de repas par an, le tri des déchets alimentaires et non alimentaire en restauration rapide est un vrai sujet.

 

Après EGalim et la lutte contre le gaspillage alimentaire, la fin des plastiques, ou encore la protection de l’environnement… le gouvernement et plus particulièrement le Ministère de la Transition écologique et solidaire a entrepris en juin dernier la signature du « contrat d’engagement de la restauration rapide pour le tri des déchets »  sur 3 ans.

 

15 grands acteurs incontournables de la restauration rapide parmi lesquels McDonald's, KFC, Burger King, Starbucks ou encore Domino's Pizza, Exki, Five Guys, La Mie Câline, La Croissanterie, Paul, Pomme de Pain, Starbucks, Subway, Brioche Dorée et Jour Healthy Groupe ont répondu présent à l’appel du gouvernement pour une restauration rapide responsable et engagée. A noter que ces 15 acteurs incontournables ne représentent que 3 500 des 30 000 établissements en France.

 

C’est une avancée majeure pour la filière qui devra répondre aux obligations en matière de tri des déchets jusqu’à présent peu pris en compte par la filière.

 

Que prévoit la loi d’une manière générale en matière de tri des déchets ?


Depuis 2016, les entreprises, commerces, administrations ou collectivités dont les déchets sont collectés doivent trier leurs déchets selon cinq types :

  • Papier
  • Carton
  • Verre
  • Plastique
  • Métaux
  • Bois

 

La collecte de ces déchets peut se faire quant ’à elle de deux manières :

  • soit par le biais d’un prestataire privé ;
  • soit par l’intermédiaire des services publics, et plus particulièrement dans le cas dans le cas où l’organisation génère plus de 1 100 litres par semaine de déchets (tous déchets confondus),

 

En parallèle et toujours dans cet optique de mieux gérer les déchets, les restaurateurs produisant 10 tonnes de biodéchets par an, se doivent de les trier à part et de les recycler.

Pour avoir une petite idée de ce que représente 10T de biodéchets par c’est, c’est l’équivalent d’un établissement faisant 200 à 250 couverts par jour.

Dans ces 10T de déchets sont inclus tous les déchets biodégradables d’origine végétale comme les épluchures, graines, pépins, écorces mais également le reste comme les arrêtes de poissons, écailles, aliments périmés…

 

Pour gérer les biodéchets, plusieurs possibilités s’offrent aux professionnels comme :

 

Et pour réduire leur déchet, dès le 1er juillet 2021, les restaurateurs devront également mettre à disposition de leurs clients des “doggy bags” permettant ainsi à ces derniers de repartir avec les restes de leur repas.

 

Le « contrat d’engagement de la restauration rapide pour le tri des déchets » prévoit de rendre au moins 70 % de leurs restaurants opérationnels pour le tri des déchets d'ici fin 2019, puis 90 % au 31 décembre 2020 et 100 % au 31 décembre 2021.

 

Les enseignes signataires devront rendre des comptes tous les six mois et "restaurant par restaurant" de l'état d'avancement des mesures, précise le texte.

Heureusement, les établissements présentant des contraintes opérationnelles pourront obtenir des délais supplémentaires.

 

Le retour de la consigne envisagée comme possible solution ?

Outre le recyclage des biodéchets afin de leur donner une seconde vie ou la mise en place des « doggy bags », le retour de la consigne a été envisagée.

Ceci devrait permettre à la France de non seulement collecter mais de mieux recycler ses déchets plus efficacement estimait un rapport du gouvernement.

 

Mais outre l’aspect positif de la consigne, sa mise en œuvre s’avère quelques peu compliqué :

  • Une consigne à prix élevé
  • Des points de collecte nombreux pour répondre aux besoins des quelques 30 000 points de ventes en France
  • La mise en place d’un système de sanctions financières pour les producteurs de déchets si l’objectif de collecte n’est pas atteint.

 

Autant dire qu’entre l’idée et la mise en application, il y a un sérieux gap.

 

Et le comité de pilotage sur le retour à la consigne devrait durer plusieurs mois à la suite des nombreuses divergences des professionnels.

Dans un premier temps, le comité de pilotage devra réfléchir à améliorer la collecte des contenants privilégiant le recyclage et non le réemploi. Cependant les professionnels de la boisson par exemple sont totalement pour la consigne des bouteilles et canettes puisqu’en effet, ces derniers récupéreraient la matière alors que les professionnels du recyclage, eux, sont sur la réserve. Quant aux collectivités, aujourd'hui en charge de collecter les emballages, ces dernières ont également exprimé leurs réticences puisque le système de consignes leur ferait perdre une source de revenus et le risque de déstabiliser la filière au profit des fabricants de boisson.

 

A noter que l'UE a fixé un objectif de 90% de collecte des bouteilles plastique en 2029, quand la France plafonne à 57%.

Au Ministère de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson espère que la consigne pour les emballages de boisson sera effective d'ici à 2022.

Brune Poirson n’élimine pas l’idée d'alourdir les sanctions prévues en cas de non-respect des obligations du secteur en matière de tri, dans le cadre du projet de loi sur l'Economie circulaire.

 

Pour l'heure les enseignes risquent principalement des amendes et des sanctions pénales pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

 

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  • Une facilité d’intégration dans le processus de travail
  • Des économies d’eau, de temps et d’énergie
  • La participation à la préépuration des eaux
  • La contribution à la mise en place d’action en lien avec le développement durable.

 

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