Accidents du travail sur les chantiers : comment sécuriser le travail des ouvriers en BTP ?

En 2015, la caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs salariés annonçait que, sur les 5 années précédentes, 1 008 décès provenaient directement d’accidents du travail dans le domaine du BTP.

La tendance, globalement à la baisse, demeure inquiétante : outre ces accidents de travail qui surviennent ponctuellement, on identifie aussi une croissance préoccupante des maladies professionnelles. Finalement, malgré tous les efforts effectués, le secteur du bâtiment et des travaux publics reste l’un des plus accidentogènes : quelles solutions existent pour le rendre plus sûr ?

santé sur les chantiers


Les accidents du travail les plus fréquents dans le BTP

Avant même de chercher des solutions pour optimiser les conditions d’exercice des ouvriers en BTP, il faut identifier précisément les causes principales des accidents du travail. Dans plus d’un cas sur deux, ils surviennent suite à une manutention manuelle. Près d’un incident sur cinq découle d’une chute de hauteur et, en 3e position, 15 % des accidents du travail proviennent de l’usage des outillages.

En recul depuis plusieurs années, les accidents du travail continuent de handicaper les différentes branches du BTP : ils sont beaucoup plus importants — et plus lourds de conséquences — que dans la majorité des autres secteurs d’activité.

De plus, il faut savoir que ce travail complexe et physique génère aussi beaucoup de maladies professionnelles. La plus courante reste l’affection périarticulaire, devant les affections du rachis lombaire. Il ne s’agit pas de pathologies qui tuent. En revanche, elles causent beaucoup de journées perdues et, donc, un manque à gagner — pour les entreprises comme pour les salariés.

Prévention sur les chantiers :comment sensibiliser aux risques du travail ?

Tous les ouvriers du BTP sont parfaitement conscients de leur exposition aux accidents du travail. Malgré tout, ils doivent continuer à remplir leurs missions, dans des délais parfois serrés, tout en gérant des imprévus — et en ayant fréquemment une surcharge de travail, notamment quand un collègue doit s’arrêter.

Aussi, pour alerter tous les acteurs des risques dans le domaine, on a mis en place de nombreuses démarches de prévention sur les chantiers. Par exemple, en 2016, la Caisse nationale d’assurance-maladie a déployé un plan pour informer sur les chutes de hauteur, en vue de les réduire autant que possible.

Ainsi, les maîtres d’ouvrage ont été formés pour identifier, au moment de répondre aux appels d’offres, les critères de sécurité et de santé au travail, pour s’assurer qu’ils sont bien respectés sur la mission en question. De plus, les moyens de prévention sur les chantiers ont été mutualisés et des actions ciblées ont été proposées (prévention et diagnostic, actions, lutte contre l’exposition à l’amiante, etc.).

Zoom sur le plan Horizon 2020, pour optimiser la sécurité sur les chantiers

Afin de réduire la quantité d’accidents du travail et de faire davantage de prévention sur les chantiers, un plan baptisé « Horizon 2020 » est actuellement valable :
il faudra naturellement attendre quelques années avant de connaître ses résultats concrets.

Toutefois, on peut d’ores et déjà noter que 5 programmes prioritaires font partie intégrale du projet :

  • la progression de la culture prévention
  • la diminution des accidents du travail graves et mortels
  • l’amélioration des conditions de travail
  • le développement des solutions digitales au service de la prévention
  • la valorisation des organismes agiles et compétents.

Parmi les différents enjeux identifiés pour réduire les accidents du travail, on trouve un meilleur accompagnement des entreprises et acteurs clés de la construction, dans l’optique d’une approche ciblée.
En ce sens, un travail collaboratif est en cours autour de l’amiante : son principal but est de générer une base de données de référence, permettant d’évaluer les niveaux d’empoussièrement attendus, en fonction du mode opératoire.

On cherche également à mieux mesurer le risque chimique, qui peut lui aussi causer des accidents du travail.
Même s’il ne s’agit pas de l’une des trois problématiques majeures de sécurité dans le BTP, ce risque existe. Les employés utilisent quotidiennement des produits extrêmement nocifs, notamment pour le nettoyage de chantier, mais aussi pour décaper ou laver les engins. Ces solvants et autres détergents posent de nombreux problèmes : ils peuvent irriter la peau et les voies respiratoires, ils sont parfois inflammables et, déversés dans les réseaux d’assainissement traditionnels, ils polluent.

Ainsi, dans l’optique d’une prévention plus globale sur les chantiers, nous invitons également les acteurs du secteur à revoir leurs processus en matière de nettoyage : il existe aujourd’hui des produits d’entretien enzymatiques sans aucun danger, ni pour l’Homme ni pour la planète, qui peuvent intégrer les habitudes, réduire les efforts au moment du nettoyage et supprimer tous les risques d’intoxication. Contactez ENZYNOV pour en savoir plus sur notre dissolvant spécial enrobé, notre décapant colle, enduit et peinture Chilcol ou encore notre décapant ciment, laitance et chaux Cimet.

 


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